Togo : OSC et Groupes de défense des Droits des femmes formés pour des besoins parlementaires

Un atelier de formation sur la démarche méthodologique en vue de la contribution au travail parlementaire s’est tenu ce 29 mars 2024 à Lomé. Initiée par le Centre Parlementaire de Canada en partenariat avec le Centre Africain pour les Affaires Parlementaires, cette formation a regroupé une vingtaine de responsables d’ONG et de Groupes de Défense des Droits des Femmes.

« Des législatures inclusives pour des Politiques Sensibles au Genre (LIPSG) », c’est le projet que portent les organisateurs en soutien aux parlements du Ghana, du Kenya et bien évidemment du Togo. L’idée est de permettre à ces pays, d’évaluer de manière adéquate, les insuffisances et renforcer leurs capacités à intégrer les aspects de genre dans l’exercice de leurs rôles législatifs, de contrôle et de représentation.

L’atelier de ce 29 mars a donc évoqué les approches de collaboration entre parlementaires et Organisations de la Société Civile pour un processus législatif sensible au genre.

La question du contrôle parlementaire de l’action du gouvernement a été au cœur de cette rencontre. Les participants ont été édifiés à la démarche méthodologique de leurs contributions au travail parlementaire notamment le processus budgétaire de l’état et participation citoyenne ainsi que l’élaboration d’un processus de collaboration OSC-Parlement.

Financé par le gouvernement canadien, cet atelier a permis aux participants de se familiariser avec les méthodes et outils pour assurer leur pleine participation et implication dans le processus d’élaboration des lois, des budgets et politiques ainsi que le contrôle de l’action gouvernementale pour que les besoins des femmes, des filles et des groupes marginalisés soient davantage pris en compte. Ce qui aura comme implication directe, l’orientation vers eux, de meilleurs investissements.

« Ce projet s’intéresse à trois cibles fondamentales. Il s’agit des élus qui sont les députés, les assistants des commissions et les Organisations de la Société civile. Donc la séance de ce matin, c’est de pouvoir outiller ces organisations de la société civile, à trouver le mécanisme par lequel, elles puissent s’impliquer dans le travail parlementaire soit en apportant leur expertise et aussi leur vécu sur le terrain; puisque ces organisations sont représentées dans toutes les circonscriptions électorales de ces députés ; ils pourront nourrir la réflexion de ces députés avec les réalités du terrain… », a expliqué Emmanuel Amouzouvi, chef projet ACEPA- Togo.

Il est donc clair que le projet met l’accent sur l’engagement des OSC et des groupes de défense des droits des femmes ainsi que les femmes et des jeunes filles sur la prise en compte de leur voix dans le processus législatif et décisionnel.

Notons qu’en début mars dernier, les organisateurs avaient pris en compte à travers un autre atelier le personnel de l’Assemblée nationale.

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