Togo : le BNCE œuvre pour une réinsertion durable des Enfants en Conflit avec la loi.

La réinsertion durable des enfants en conflit avec la loi est un sujet qui intéresse le Bureau National Catholique de l’Enfance (BNCE-Togo). L’organisation a débuté le 26 mars 2024 à Lomé, un atelier à l’endroit des acteurs des centres sociaux et des intervenants des maisons de justice. L’objectif est de leur présenter les différentes pratiques de réinsertion de ces enfants afin de les associer dans le processus pour rendre la réinsertion des enfants en conflit avec la loi (ECL) plus pérenne.

S’inscrivant dans le cadre du projet « Enfance sans barreaux 3 », co-financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et le Bureau international catholique de l’enfance (BICE), cet atelier de trois jours sera une parfaite occasion pour outiller les différents participants sur les notions du soutien à la parentalité, la psycho-éducation et de la masculinité positive.

En effet, selon les acteurs sociaux, les enfants en conflit avec la loi (ECL) présentent souvent des traumatismes ou des vulnérabilités les poussant à commettre des actions les mettant en conflit avec la loi, d’où la nécessité de travailler en synergie avec leurs familles constituant leur cercle de protection pour le renforcement de leur éducation en vue de prévenir leur récidive après leur réinsertion.

Pour parvenir à ses fins, le Bureau National Catholique de l’Enfance (BNCE – Togo) prévoit plusieurs activités entre autres, les plaidoyers auprès des décideurs et la formation des acteurs sur le terrain : « Nous avons des activités de renforcement de capacité des acteurs, notamment des travailleurs sociaux et ce renforcement de capacité leur permettra d’acquérir de nouvelles compétences sur la psycho-éducation, la réinsertion et la résilience ; cette capacité qu’à l’individu de surmonter les difficultés dans sa vie » affirme Marc Afangnon Messan Tsandja, Directeur Exécutif du BNCE Togo.

L’autre volet de ce projet consiste à former les enfants réinsérés sur les activités génératrices de revenus : « Tu peux beau réinsérer un enfant, mais s’il n’a pas les moyens pour développer des activités, il va rechuter » renchérit Marc Afangnon.

Démarrée le 1er juillet 2023, la troisième phase du projet « Enfance sans barreaux » exécutée dans trois pays à savoir la Côte d’Ivoire, la RDC et le Togo, finit le 30 juin 2026. Pour rappel, le BNCE œuvre au Togo pour le bien-être des enfants depuis 2012.

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