La première phase du projet « Approche Régional pour la Protection de l’Enfance et de la Jeunesse » (ARPEJ) s’est achevée le 14 mars 2024 dans le village de Gbamakopé. Durant 3 ans, l’initiative de SOS Villages d’enfants avec les financements de SOS France et de l’Association Française de Développement (AFD) a soutenu 382 enfants et jeunes de 95 familles différentes.
SOS Villages d’enfants dans sa volonté d’améliorer la protection et la prise en charge des enfants en situation de vulnérabilité, a effectué plusieurs réalisations dans la communauté de Gbamakopé. Présente dans ce village depuis janvier 2021, l’organisation grâce à son projet ARPEJ, a mis en place tout un mécanisme en vue d’assurer la protection des enfants de ce village.
« Le Parlement des femmes » est l’une des activités phares de ce projet. Convaincu, que la protection des enfants passe par la paix dans les foyers, l’organisation a jugé bon de rassembler les femmes pour une sensibilisation poussée de ces dernières.
« C’est une initiative qui est portée par les femmes. Elles regroupent les hommes pour échanger avec eux sur tout ce qui est question liée aux inégalités entre les sexes… Aujourd’hui, nous avons beaucoup de changements dans la communauté et les femmes elles-mêmes en témoignent », affirme Awouté Akosiwa Mawusi, coordinatrice locale du programme renforcement de la famille et coordinatrice du projet ARPEJ.
Sur ce, 18 rencontres bimestrielles sont organisées pour renforcer le leadership et l’autonomisation des femmes du village.
D’autre part, les enfants eux même regroupés dans des « clubs d’enfants » ont été formés afin d’êtres des acteurs de défense de leurs propres droits. Ce sont des enfants capables de déceler les violences faites à leur endroit et de les signaler aux autorités compétentes.
ARPEJ est un projet qui a aussi accompagné les jeunes déscolarisés en les inscrivant dans les centres d’apprentissage. 27 jeunes au total ont bénéficié de ce programme et ont été appuyés en matériels et en équipements d’installation afin de continuer normalement à exercer leurs activités.
C’est une grande joie pour ces bénéficiaires :
« le projet ARPEJ m’a signé un contrat d’apprentissage. Il s’occupe même de ma nourriture. Aujourd’hui, ils nous ont encore appelé pour nous remettre des outils de travail. Je les remercie beaucoup », déclare Kouléwossi Yao Boga, un des bénéficiaires.
Les réalisations du projet ARPEJ sont nombreuses dans la communauté de Gbamakopé. D’autres réalisations pour la phase 2 sont en cours de préparation pour les villages voisins.
