Dans une initiative remarquable visant à lutter contre le fléau du mariage d’enfants au Togo, le réseau Women In Law and Development in Africa-Togo (Wildaf-Togo) a organisé une rencontre avec les leaders religieux de la préfecture de Tchamba. Cette activité importante du projet Agir pour l’Abandon du Mariage d’Enfants (AAME) s’est déroulée le 18 janvier 2024.
WiLDAF-Togo, une organisation réputée pour son travail en faveur de l’élimination des pratiques néfastes pour les femmes et les filles, a réuni les chefs spirituels musulmans de la préfecture de Tchamba pour discuter de la thématique du mariage d’enfants. Cette pratique, qui prive les jeunes filles de leur enfance, de leur éducation et de leur avenir, est malheureusement présente dans cette localité du pays, à en croire l’étude de base menée avant l’implémentation du projet AAME.
Sous la houlette du préfet de Tchamba, Issaka Leguebande, les imams, les prédicateurs, les chefs religieux ont été sensibilisés pour constituer un des remparts dans la lutte contre le mariage d’enfants.
La rencontre a ensuite permis un échange fructueux entre les leaders religieux et la directrice Exécutive du réseau, Anne-Colette Kpedji. Les chefs spirituels ont partagé leur point de vue sur le mariage des enfants, mettant en évidence certaines pratiques culturelles qui contribuent à perpétuer cette tradition. Toutefois, nombreux sont ceux qui ont exprimé leur volonté de s’engager activement dans la sensibilisation de leurs communautés respectives pour démanteler cette pratique.
En rassemblant les voix des leaders religieux sur le projet Agir pour l’Abandon du Mariage d’Enfants au Togo, Wildaf-Togo démontre l’importance de l’engagement communautaire dans la lutte contre le mariage d’enfants.
Pour rappel, ce projet, qui s’exécute au Togo et au Mali, est sous la supervision de WILDAF-Afrique de l’Ouest avec l’appui financier d’Amplify Change.
