Togo: ROADDH appelle les OSC à poursuivre les actions en faveur des droits humains

Le Réseau Ouest-Africain des Défenseurs des Droits Humains (ROADD) était face à la presse le 19 septembre 2023. Il a été question de faire l’état des lieux du projet de plaidoyer de la mise en œuvre des recommandations issues de l’Examen Périodique Universel auquel le Togo a été soumis l’année dernière.

Exécuté sur douze mois, le projet de plaidoyer de mise en œuvre des recommandations de l’Examen Périodique Universel (EPU) arrive à échéance le 31 octobre 2023. À cet effet, le ROADDH a situé les médias sur l’état d’avancement des activités menées.

Il s’est agi à travers ce projet, de renforcer les capacités techniques des défenseurs des droits humains, de mener une campagne régionale de plaidoyer en ligne contre les récits négatifs et les discours publics ciblant les défenseurs des droits humains ou encore de la mise sur pied d’une coalition formelle de défenseurs des droits humains.

Au Togo particulièrement, le projet qui a donné droit à des échanges avec les DDH, des actions de communications et de plaidoyer, a amené le Réseau Ouest-Africain des Défenseurs des Droits Humains (ROADDH), à engager un plaidoyer à l’endroit des autorités ; l’objectif étant d’aboutir à la mise en œuvre des recommandations de l’Examen Périodique Universel en lien avec la violence sexuelle, l’équité et la justice entre les sexes, la lutte contre la corruption et biens d’autres.

À quelques semaines donc de la fin du projet, ROADDH et la coalition togolaise des Défenseurs des Droits Humains (CTDDH) appellent les Organisations de la Société Civile à poursuivre les actions en faveur des droits humains et à amener surtout l’état à faire face aux recommandations de l’EPU.

« Il s’agit d’un projet, et de notre côté, c’est d’un goût inachevé. Parce que nous aurons aimé bien continuer le plaidoyer jusqu’à la prochaine session de l’EPU. Mais le projet, il prend fin le 31 octobre prochain, raison pour laquelle nous encourageons nos collègues, défenseurs des droits de l’homme à se saisir du plaidoyer pour continuer à chaque fois qu’ils en auront l’opportunité. Parce qu’à la sortie de l’Examen Périodique Universel, l’Etat à lui seul ne peut pas poursuivre le processus… », a souligné madame Mélanie Sonhaye Kombaté, Directrice des programmes et plaidoyers au secrétariat du Réseau Ouest-Africain des Défenseurs des Droits Humains.

L’adoption du code de procédure pénale, l’alternative à la détention, la couverture universelle, la corruption, l’impunité et la surpopulation carcérale sont entre autres préoccupations des défenseurs des droits humains face au peu d’avancement constaté dans la volonté des pouvoirs publics d’aller vers des solutions.

Partager cet article sur

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.