Le harcèlement sexuel est un phénomène qui prend de nos jours des proportions dans la société. Youth Panel Lomé, une association de jeunes engagés, dans la cause sociale a pris sur elle l’engagement de sensibiliser ses paires sur ces attitudes humaines qui gagnent de plus en plus du terrain. L’Institut Supérieur AGATA CARELLI a reçu dans ce cadre une visite ce vendredi 9 décembre.
Dans une ambiance euphorique, l’Institut Supérieur AGATA CARELLI dans la commune d’Agoè nyivé 2 a servi de cadre aux différents messages circonstanciels. Les élèves n’ont pas hésité à exposer leurs inquiétudes afin d’obtenir plus d’explications. « Le harcèlement sexuel est plus fréquent en milieu scolaire, raison pour laquelle nous avons choisi de venir parler dans les écoles. Certains élèves ont affirmé ne pas être au courant du phénomène. D’autres se font même harceler par leurs paires sans le savoir. Ceux qui le savent ont la peur de faire des dénonciations », déclare Julie PATAWOLO, membre de l’association. Des témoignages de certains élèves et même de quelques responsables de l’école ont meublé les discussions.
Des éclaircissements ont été faits sur la différence entre la drague et le harcèlement, souvent confondu par les élèves. Un accent particulier a été mis sur la dénonciation des auteurs de ces actes. « La dénonciation doit se faire dans l’anonymat. Souvent certains élèves vont voir leur major de classe pour leur parler du problème, et si le major a une affinité avec l’auteur de l’acte, le problème n’est pas résolu », affirme Norbert KOUMBOGLE, animateur de projet à Plan International Togo et directeur par intérim du projet Girl’s lead.
Les élèves ont donc été outillés sur les divers comportements à adopter en cas de harcèlement. Selon la loi togolaise, les auteurs de harcèlement sexuel courent une peine d’emprisonnement de 5 ans et une amande allant jusqu’à 5 millions de francs CFA.
Notons que cette sensibilisation s’inscrit dans les activités du projet Girl’s lead de plan international Togo.
