Togo : le mariage précoce ruine la scolarité de la jeune fille

L’éducation de la jeune fille dans la société togolaise est menacée par des cas de grossesses et de mariages forcés précoces tant en milieu scolaire qu’ extrascolaire. Un phénomène contre lequel le Réseau de Lutte contre la Traitre des Êtres Humains au Togo (RELUTET) est ses partenaires ont rencontré les professionnels des médias pour dévoiler leur plaidoyer dans le cadre de la lutte plus efficiente contre le phénomène.

La célébration de la Journée Internationale de la jeune fille le 11 octobre de chaque année, est l’occasion de dénoncer les injustices rencontrées par les jeunes filles. Le RELUTET et ses partenaires dont Girls not brides, vont mener pendant deux mois des actions de plaidoyer à l’endroit des autorités togolaises et traditionnelles pour un changement de mentalité.

En effet au Togo, sur la période mars 2020-Septembre 2021, un total de 1244 cas de grossesses précoces et non désirées ont été enregistré en milieu scolaire. 54,19 pour cent de ces grossesses touchent les filles dont l’âge est situé entre 15 et 17 ans.
Sur la même période, 17055 cas d’abandon scolaire ont été enregistrés dans les établissements scolaires publics et privés.

Par ces actions de plaidoyer, la coalition pour la Fin du Mariage des Enfants au Togo entend rappeler au gouvernement, aux élus locaux, aux chefs traditionnels que leur pouvoir peut provoquer des changements en faveur des filles et encourager par là l’engagement des jeunes sur les questions liées au mariage et à l’éducation des filles.

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