Togo/femmes rurales : SOS Villages d’enfants œuvre pour leur autonomisation

La femme rurale a été valorisée le 15 octobre dernier dans le monde entier et à cette occasion, le village de Djagblé Gbamakopé a été à l’honneur à travers une journée de célébration, mais aussi de réflexion. C’est à l’initiative de SOS Villages d’enfants grâce à son projet ARPEJ (approche régionale pour la protection de l’enfance et de la jeunesse). L’activité se veut une manière d’être plus proche de ces femmes pour réfléchir ensemble avec elles sur les défis liés à leur autonomisation.

Initié depuis 2018 dans le village de Djagblé Gbamakopé, le projet ARPEJ de SOS villages d’enfants a accompagné plusieurs femmes dans leurs ménages au quotidien. Pour la journée de la femme rurale, édition 2022, une grande célébration a réuni les femmes des contrées de Djagblé pour une discussion autour de leurs valeurs souvent ignorées. « Nous avons organisé précisément en ce jour, une causerie qui regroupe autant d’hommes que de femmes pour qu’ensemble, on essaie d’échanger sur les défis qui sont liés à l’épanouissement et à l’autonomisation de la femme dans la communauté de Gbamakopé », affirme Awoute Akosiwa Mawusi, Coordinatrice locale renforcement de la famille à SOS Villages d’enfants Lomé. 

Pour Akosiwa Mawusi, ces « femmes aux mille bras’’ qui sont les responsables des enfants, s’occupent aussi des travaux champêtres et d’autres activités qui ne leur laissent pas le minimum de repos. Et pourtant, leur évolution dans la société est toujours freinée par quelques difficultés. Raison pour laquelle la journée a été instaurée pour trouver des solutions à cette situation.

C’était aussi une précieuse occasion pour ces femmes, qui sont pour la plupart cultivatrices, de montrer les difficultés qu’elles rencontrent dans leurs métiers et d’exprimer leur désir pour l’amélioration de leurs conditions. « La majorité des cultures vivrières de la capitale (Lomé) sont produites ici à Gbamakopé, mais malheureusement, nous ne profitons pas toujours du fruit de nos efforts. Avec l’arrivé de SOS Villages d’enfants, nous avons compris beaucoup de choses et c’est une satisfaction pour nous », exprime Gbama Yawa, une cultivatrice du village.

Des discussions ont été faites pour trouver des approches de solutions. La rencontre a été meublée par des sketchs et des chants traditionnels suivis de réjouissances.

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