L’ONG RAPAA a rassemblé, le 21 avril à Lomé, des élèves, des enseignants, des journalistes et autres acteurs autour d’une thématique assez importante : la consommation des substances psychoactives en milieu scolaire. C’était au cours d’un atelier de restitution et d’échanges. L’idée est de réfléchir sur la méthode sur les résultats atteints tant quantitatifs que qualitatifs.
L’éducation est primordiale pour une nation. C’est dans l’optique d’agir en direction de la population scolaire en vue de la sauver des substances psychoactives que l’ONG RAPAA a initié une rencontre d’échanges et de formations jeudi à Lomé.
Le projet a touché pas moins de 1556 apprenants dont 804 filles et 752 garçon et a été facilité grâce à l’apport des chefs d’établissement, des parents d’élèves mais aussi la sensibilisation des élèves, la formation d’élèves pairs éducateurs, la mise en place de clubs scolaires.
« Vous n’êtes pas sans savoir qu’aujourd’hui la consommation de ces produits toxiques est devenue un phénomène mondialisé. Une épidémie sournoise silencieuse, une épidémie qui brise des vies, une épidémie qui décime des familles et qui annihile tous les efforts de développement parce que la consommation des substances toxiques à un coût énorme pour les pays en termes de santé, logistique et de sécurité », a rappelé la présidente de l’ONG RAPAA, Touré Catherine Claudine.
Le projet démarré en 2019 prendra fin en juin prochain et a ciblé huit établissements scolaires, public et privé. Une synergie d’actions ainsi qu’une concertation de tous les acteurs impliqués permettra de maximiser les ressources humaines, matérielles et financières.
Koffivi Kami AGBETOU
