Quelques mois après la rentrée scolaire, le secteur éducatif est de nouveau sous les projecteurs et ceci de très mauvaise manière. À seulement 14 ans, une petite fille a été violé dans son établissement par un de ses encadreurs dans la préfecture d’Assoli.
Alors que le ministre des enseignements primaire et secondaire est à couteau tiré avec les enseignants, c’est le moment choisi par le surveillant général du CEG Bafilo pour commettre l’irréparable. Dans la journée du mardi 16 novembre, le surveillant dudit établissement a demandé à la fille et à une de ses amies de l’aider à des tâches ménagères, chose d’ailleurs interdite par le ministre KOKOROKO. Une fois arrivée au domicile du surveillant, ce dernier envoie l’autre élève pour lui faire des achats avant d’abuser de la fille de 14 ans.
Un acte ignoble condamné de plus en plus par la société qui remet en cause l’honnêteté et la crédibilité des hommes dont le devoir est d’encadrer les enfants et de les instruire. Après un interrogatoire, le présumé coupable a reconnu les faits mais plaide pour un règlement à l’amiable. Il s’est également proposé à prendre en charge les frais de traitement de la fillette.
Le surveillant en question est époux de deux femmes avec des enfants. Il serait un adepte du viol car 8 autres filles témoignent avoir été déjà subit le même sort. Ce Lundi 23 novembre, nous avons appris la suspension du surveillant.
Notons que la victime est actuellement prise en charge par l’association des Tantines de la région de la Kara.
