Togo : la cause des filles débattue à Lomé dans un sommet mondial

L’humanité multiplie des actions en faveur de l’égalité, de l’équité, et donc de l’épanouissement. C’est dans ce cadre, qu’il est initié depuis trois éditions maintenant, un sommet mondial en faveur des filles. La quatrième du genre s’est ouverte ce jeudi 21 octobre à Lomé.

Ce sont plusieurs délégations venues des quatre coins du globe, qui participent à ce sommet mondial des filles. Lomé, la capitale du Togo, a d’ailleurs l’honneur d’accueillir le tout premier sommet du genre sur le continent. L’Europe et les États Unis ayant abrité les premières éditions. Messages en présentiel et par visioconférence, discours et intermèdes circonstanciels ont meublé la cérémonie d’ouverture.

C’est Yawa Djigbodi TSEGAN, Présidente de l’Assemblée Nationale du Togo qui a ouvert officiellement ce rendez-vous devant un parterre d’invités composés des partenaires à l’événement, mais aussi des leaders religieux et coutumiers, ainsi que d’autres acteurs de développement et de promotion de la gente féminine du Togo et d’ailleurs.

Organisée par Plan International, cette initiative vise un monde dans lequel la jeune fille s’emploie à devenir jeune femme leader par ses propres possibilités. Pour ce-là, un hymne est concocté et repris en coeur par ces jeunes filles et jeunes femmes dans la salle :  » je suis jeune Femme Leader , j’ai la grande possibilité d’influencer des vies pour bâtir ma nation ». « L’abnégation et la dignité, l’excellence dans le travail, oui, je crois en mon potentiel pour bien bâtir ma nation ». Ou encore « Je suis jeune Femme Leader, je saisis les opportunités que m’offre mon pays pour jouer ma partition ». Voilà les messages que véhicule cet hymne de la communauté Nyonufia.

Représentant le gouvernement, la Ministre Togolaise de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation, Adjovi Lonlongno APEDO a rappelé quelques actions du Togo en faveur du défi auquel la jeune fille fait face. Le Togo attend donc les conclusions de ce sommet qu’il accueille, en vue de mener d’autres lobbying auprès des décideurs. Le Togo est un exemple aujourd’hui avec le tiers du gouvernement porté par des femmes occupant des portefeuilles importants. C’est ce qui explique d’ailleurs son choix d’abriter ce sommet mondial.

Présente à Lomé, la première Dame du Burkina Faso, Sika Kaboré, a promis porter collégialement avec ses collègues Premières Dames, les engagements de ce sommet mondial des filles. À l’initiative de la Fondation KIMI, une organisation qui œuvre pour la santé préventive, la Première Dame du Burkina Faso a partagé avec l’assistance, l’expérience de son pays, dans ces actions pour le leadership féminin. « Rien pour les jeunes sans les jeunes », a laissé entendre Sika Kaboré.

Ce sommet mondial des filles qui rentre dans le cadre de la journée mondiale de la fille célébrée le 11 octobre, rime aussi avec les objectifs du forum « Génération Égalité « tenu juin-juillet 2021 à Paris. Plusieurs thématiques seront développées sur ces deux jours de travaux (21-22 octobre), avec comme premier module, la présentation du rapport entre le vrai et le faux, comment la mésinformation et la désinformation en ligne affectent la vie, l’apprentissage et le leadership des filles et des jeunes femmes.

Les filles du monde entier sont ensembles pour changer ce qui peut l’être encore.

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