Le Professeur Dodzi Komlan Kokoroko, ministre des Enseignements Primaire, Secondaire, Technique et de l’Artisanat, a interdit par une note du 1er avril 2021, l’exploitation des apprenants dans des champs appartenant aux enseignants. Un vieux système instauré surtout par des responsables d’établissements des localités les plus éloignées de l’intérieur du pays et parfois de la capitale
« Il m’est revenu que certains enseignants et certains membres des comités des Associations des parents d’élèves (APE) et Comité de Gestion des Ressources Scolaires (COGERS), utilisent à des fins personnelles, des élèves pour des travaux champêtres et autres corvées (ramassage de sable, de gravier, de bois, etc.). Non seulement ces activités empiètent sur le temps des études des apprenants, mais elles les exposent aussi et surtout aux dangers de toute sorte », souligne le communiqué.
Pour le Ministre de l’enseignement, même si des activités génératrices de revenus et des travaux manuels à caractère éducatif et entrepreneurial sont autorisés et encouragés dans le cadre des projets d’établissements, ils ne doivent pas être orientés à l’avantage et au profit d’un chef d’établissement, d’un enseignant ni d’un parent d’élève.
« Je demande aux directeurs régionaux, aux inspecteurs et aux chefs d’établissements de veiller au respect scrupuleux des dispositions de la présente note de service », précise le communiqué.
Ce système date de plusieurs décennies avec des conséquences irréversibles sur plusieurs apprenants ; cette décisions du Ministre devrait mettre fin à ce que d’aucuns désignent par exploitation des enfants.
