Crèches ou garderies : une solution qui n’est pas à la portée de tous les parents

Révolu le temps où l’on confiait les enfants aux femmes de ménage. La nouvelle tendance veut que les enfants aillent à la crèche entre 3 mois à 3 ans. Des lieux sécurisés et tenus par des professionnels afin que les enfants se sentent bien jusqu’au retour des parents.

Dans la famille, l’on n’a pas toujours un membre ou une femme de ménage pour s’occuper des tous petits qui ne vont pas encore à la maternelle. Jusqu’à une période récente, les crèches n’étaient pas vues d’un bon œil, car on hésitait à laisser hors de la maison toute la journée un jeune enfant : peur de l’inconnu, peur des étrangers à qui on confie son bébé, peur des conditions d’hygiène, etc. Mais l’arrivée sur le marché de crèches « modernes », réunissant confort, sécurité et main d’œuvre qualifiée, a rassuré la plupart des parents rencontrés.

Les mères peuvent aller travailler le cœur plus léger en sachant que leurs trésors sont aux petits soins. Les crèches constituent désormais un réel réconfort pour les parents séduits par le professionnalisme, l’hygiène, mais aussi par le programme éducatif qui y est proposé. De trois mois à trois ans, les enfants y sont gardés, amusés, soignés, lavés, bordés, couchés, surveillés… jusqu’à l’arrivée des parents. Une sorte de prolongement de l’environnement familial pour les enfants.

Les plus petits apprennent des jeux et des chansons. Les amener à être indépendants et à apprendre à se débrouiller par eux-même tout en les surveillant est un challenge pour le personnel qualifié des crèches. Pour les plus grands, une classe de préparation à la petite section leur est offerte. Endroit où ils sont appelés à faire des dessins, peintures, connaître les couleurs, les jours de la semaine.

Mais bien sûr, retenir les enfants en éveil et les rendre apte pour la petite section n’est pas gratuit. Selon la crèche et le forfait choisi, les prix peuvent varier de 30 000 à 100 000 FCFA par mois. Un coût important que seule une clientèle privilégiée peut assumer.

Les ménages moyens ne peuvent pas se permettre ces dépenses. Qu’en sera-t-il alors des enfants de parents démunis ? Bénéficieront-ils des mêmes atouts dans la vie que ceux qui ont eu la chance d’être formés dès les premiers mois ?

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