La santé mentale n’est pas une fatalité et elle reste une thématique nettement placée en marge de nos principales préoccupations. Le phénomène prend de l’ampleur et touche dans le monde près de deux milliards de personnes. Mais l’on constate que les mesures pour limiter les conséquences sont insignifiantes.
Parti de ce constat, la branche togolaise de l’organisation Handicap International a décidé de jouer sa partition en mettant l’accent sur le traitement des informations relatives à la santé mentale et au handicap. C’est à travers trois jours de formations tenus du 28 au 30 octobre 2020, au profit des journalistes sur le thème : « Rôle des médias dans la promotion de la santé mentale au Togo ».
Près d’une vingtaine d’hommes et femmes des médias ont été outillés sur le traitement de l’informations liée entre autres aux dispositions légales relative à la santé mentale, la discrimination fondée sur le handicap, la santé mentale et les symptômes des troubles mentaux.
Selon l’Organisation Mondiale de la santé, la santé mentale est définie comme un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté.
Il est donc nécessaire de comprendre que tous sont successibles de manifester une déficience mentale si les facteurs de risques ne sont pas pris en compte. Il s’agit de l’environnement qui est un déterminant important à prendre en compte. Ensuite, s’ajoutent les données génétiques et le style de vie.
D’après le chargé de projets santé mentale à Handicap International, Georges ATTATI, la formation a ciblé les journalistes parce que les Médias constituent un élément clé dans la mobilisation des ressources auprès des pouvoirs publique pour gérer les besoins en termes de santé mentale. Toutefois, la question repose sur la participation de tous en termes de soutien et d’appuis aux personnes en difficulté psychologique.
Il n’est pas sans oublier que ces dernières semaines ont été fortement marquée par de nombreux cas de suicides. Ce qui devrait alerter tout un chacun dans la prise en compte des différentes mesures de prise en charge de la maladie mentale. Soulignons tout de même qu’en matière de santé mentale, le Togo se doit de relever les défis de structure de réinsertion des malades mentaux et de centre de prise en charge psychiatrique.
