Torture, le CACIT et l’OMCT pour la fin

Les victimes de la torture étaient au cœur des préoccupations le 26 juin. Une date retenue par la communauté internationale pour mettre les projectures sur les traitements inhumains et dégradants dont sont victimes des citoyens dans les différents Etats. Un phénomène qui est aujourd’hui de plus en plus enregistré dans les pays avec la crise sanitaire liée au coronavirus.

L’application des mesures de prévention adoptées par les pays pour freiner la propagation de la Covid 19 a conduit à des actes de tortures sur les citoyens, c’est le constat fait par l’OMCT. Des cas de torture ont été recensés en cette période de crise sanitaire mondiale. Au Togo, le CACIT a relevé 19 allégations de violations des droits de l’homme lors de l’exécution de l’état d’urgence instauré depuis le 1er avril 2020. Pour Gerald Staberock, aucun acte ne peut justifier la torture. « Il n’y a pas d’exception en ce qui concerne la torture », a lancé dans une visioconférence le secrétaire général de l’OMCT.

La situation dans les prisons civiles du Togo s’est avérée préoccupante avec une centaine de détenus testés positifs explique le collectif aux professionnels de médias au cours d’un déjeuner de presse tenu le 25 juin à Lomé.

Occasion pour le Collectif des associations contre l’impunité au Togo et l’Organisation mondiale contre la torture de faire le point de la situation de la lutte contre la torture en lien avec la crise sanitaire. Une manière aussi pour les deux institutions d’évaluer la mise en œuvre des engagements de l’Etat togolais en matière de torture et de mauvais traitements.

Malgré quelques avancées enregistrées dans l’application des engagements, les deux organisations invitent le Togo à voter notamment le code de procédure pénale, et à améliorer les lieux et à revoir les conditions de détentions.

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