Afrique : l’UNICEF et l’UA lancent « mon nom est personne »

L’enregistrement des naissances, une composante essentielle pour favoriser l’accès des enfants à la justice adaptée se retrouve aujourd’hui confronté à une difficulté imposante liée à la covid-19. Les progrès réalisés par les organismes de défense des droits de l’enfant afin de permettre aux enfants de jouir d’une identité légale et d’une justice adaptée risquent un revirement de situation.

Aider les enfants à disposer d’une identité légale et d’un accès à la justice adaptée, telle est la vision de l’UNICEF en initiant la campagne « Mon Nom Est Personne” en partenariat avec l’Union Africaine.

D’après de récentes études, 82,9% des enfants de moins de 5 ans disposent d’un acte de naissance au Togo. Ce qui révèle d’une nette amélioration contre 78,2% en 2010.

Cette progression ne saurait se poursuivre si des mesures ne sont prises. Les services d’enregistrement ainsi que leurs utilisations sont fortement impactés par la crise sanitaire.

Pour pallier le déficit, l’UA ainsi que l’UNICEF invitent à une mobilisation autour de la campagne afin d’accélérer les droits de l’enfant à l’obtention d’une identité légale.

Disposer d’une identité légale est un passeport qui donne à l’enfant l’accès à des soins de santé, une éducation de base et un avenir meilleur, estime les acteurs.

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