Togo : des acteurs communaux outillés sur la budgétisation sensible aux droits de l’enfant et des jeunes

Amener les élus municipaux à être plus sensibles aux questions de protection des enfants et de jeunes et à prévoir une ligne dans les budgets communaux, c’est l’un des défis du projet « Renforcement de la Société Civile pour la Gouvernance des Droits de l’Enfant au Togo ». Un projet que pilote Plan International Suède.

Des sessions de formations sont organisées à l’endroit des responsables des communes du Grand Lomé (Agoè-Nyivé et Golfe) ainsi que ceux des communes de Kloto (Koto 1, 2 et 3) . Des ateliers qui ont eu lieu les 8 et 9 juin dernier 2020 avec diverses orientations.

Quarante (40) responsables de communes à l’instar des Maires, des adjoints aux Maires, des Secrétaires Généraux, des Conseillers communaux et des techniciens chargés de l’élaboration des budgets au niveau des communes dont 13 femmes ont réfléchi à la question du vote des budgets destinés à la protection et à la défense des droits de l’enfant.

Ces décideurs communaux ont montré un réel intérêt pour ces échanges surtout qu’ils sont nouvellement installés à la suite des dernières élections locales qui ont ouvert les vannes de la décentralisation au Togo. Aussi, ont-ils manifesté leur sensibilité au regard des débats sur les problèmes qui affectent le bien-être des enfants en général et ceux dans les communes en particulier. Des engagements ont été pris par ces élus locaux pour des plaidoyers auprès des autorités politiques pour que cette budgétisation au niveau communal en faveur des enfants et jeunes soit une réalité dans toutes les communes.

«Je pense que d’ores et déjà, au regard de l’importance de ce sujet, nous devons penser à soumettre à l’attention du ministère de l’administration Territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, une demande conjointe afin d’attirer son attention sur la nécessité de spécifier dans la lettre de cadrage adressée aux communes, des orientations claires pour prendre en compte dans les budgets communaux, une ligne pour la protection des enfants et jeunes », a expliqué un Responsable de la Commune de Zanguéra.

Le Secrétaire Général de la commune Kloto 1, au-delà de la simple connaissance des droits de l’enfant et de la nécessité de les rendre opérationnels, a été impressionné par le fait que les collectivités ont une lourde responsabilité quant à la budgétisation sensible aux droits de l’enfant en vue de contribuer à leur protection.
La même formation est prévue à l’attention des ONG dont les associations et groupes d’enfants et jeunes en vue de créer l’interaction entre ces différents acteurs pour appuyer efficacement des initiatives de protection des enfants et jeunes.

Ces formations sont organisées par RELUTET, Réseau de lutte contre la Traite des Enfants au Togo avec l’appui technique et financier de Plan International Togo. RELUTET est partenaire du projet CRG.

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