La Côte d’Ivoire dit stop à la violence envers les enfants

« Viols d’enfants, la fin du silence », « Stop à la violence envers les enfants », ce sont les écrits que l’on pouvait lire les banderoles et affiches tenues par des manifestants vêtus de rouges et blancs. Ils ont marché le 6 octobre à Cocody en Côte d’Ivoire.

C’est une manière pour ces hommes et femmes de dénoncer le crime de viol sans cesse grandissant, mais qui reste impuni dans le pays.

Le 30 septembre, alors qu’elle était en train de jouer avec ses camarades, la petite Grâce a été portée disparu quand sa maman la cherchait pour le bain du soir. L’enfant, ne sera retrouvée que le lendemain dans les broussailles.

Parties intimes déchirées, elle succombera à ces blessures plus tard à l’hôpital de Cocody, en Côte d’Ivoire. La nouvelle a indigné le pays entier qui reste sous le choc, écrivait-on la semaine dernière.

« Tout sera mis en œuvre pour retrouver les criminels », a déclaré Ramata Ly-Bakayoko, ministre de la Famille et de l’enfant.

Après cette marche silencieuse, les manifestants ont allumé des cierges et déposé des fleurs à la mémoire de Bouassa Ahou.

Les funérailles seront prises en charge par l’État, avait assuré la ministre de la famille. Elle avait également annoncé le viol d’une autre fille de 16 ans par sept individus à Agboville, près d’Abidjan.

Partager cet article sur

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.