Indonésie : plus d’efforts dans la lutte contre le travail des enfants

Plus 2,5 millions d’enfants de 4 à 17 ans travaillent pour survivre en Indonésie. Des chiffres qui s’élèvent chaque jour alors que le pays dispose de meilleurs textes en matière de protection de l’enfant.

Suite aux pressions de la communauté internationale, le gouvernement indonésien a finalement mis en place un cadre politique pour se pencher sur le problème.

Ainsi le pays se retrouve parmi les premiers signataires de l’IPEC (International Program for the Elimination of Child Labour). Beaucoup d’ONG de lutte contre le travail des enfants ont été installé sur le territoire.

Même si des nouvelles lois sont adoptées, elles manquent de rigueur dans la mise en oeuvre. Ainsi, elles sont faiblement mises en application et ne s’attaquent pas à la source du problème, c’est-à-dire la pauvreté dans les familles. 

En effet, les enfants contribuent à une partie du revenu des familles. En leur permettant de travailler uniquement trois ou quatre heures après l’école, ils risquent de ne plus avoir un revenu suffisant.

L’éducation, la solution ?

L’éducation ne sera qu’une ou la solution au mal. En assurant un meilleur avenir aux enfants, l’éducation permet de briser le cercle vicieux de la pauvreté. Cependant, l’Indonésie semble faire exception à la règle.

Bien que l’accès à l’éducation de base est améliorée dans les dernières décennies, des défis entravent ses retombées positives. L’éducation primaire publique est gratuite mais les coûts des livres, des uniformes et du transport sont un fardeau économique pour les plus pauvres.

Un autre secteur qui ne favorise pas la lutte, c’est l’agriculture. On estime que plus de 1.5 millions d’enfants âgés de 10 à 17 ans travaillent dans le secteur risqué de l’agriculture (plantations d’huile de palme, de caoutchouc) principal bassin du travail des enfants en Indonésie.

Partager cet article sur

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.