Les jeunes filles portefaix à l’école de la bonne gestion des activités génératrices de revenus

Les jeunes filles portefaix sont de plus en plus en grand nombre dans les marchés togolais notamment ceux à fortes attractions. Estimées entre 2 500 et 3 000 issues de milieu défavorisé, ces jeunes filles affluent vers la ville à la recherche d’une vie meilleure. À la quête du pain quotidien, elles acceptent le travail de portefaix en portant les marchandises des commerçants et des clients contre une modique somme. Un revenu qui pourrait les aider à survivre.

Depuis quelques années, elles sont accompagnées par le Bureau National Catholique pour l’Enfance. Cette organisation non-gouvernementale à travers ces actions essayent d’apporter d’autres approches de solutions aux jeunes filles afin qu’elles se tournent vers des activités génératrices de revenus.

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Ce jeudi 5 juillet, elles sont en atelier de formation pour une bonne gestion de ces activités. Pendant deux jours, elles seront outillées, sur l’utilisation les fonds de commerce, afin qu’elles puissent mettre la différence entre les fonds de base et le bénéfice. Les échanges porteront aussi sur la maîtrise de la trésorerie.

L’objectif est d’amener ces jeunes filles dont la majorité à ne plus retourner au travail de portefaix. « Les filles portefaix sont généralement issues des milieux défavorisés. Notre objectif, c’est de les faire sortir définitivement de ce travail. Et donc il est important qu’on renforce leur capacité pour qu’une fois appuyée, elles puissent sortir de cette activité », a déclaré Alphonse AKAKPO, Directeur exécutif du BNCE. 

L’activité de portefaix rapporte en moyenne 300F ou 500 F CFA à ces jeunes filles. Une somme qui ne peut les aider à subvenir à leurs besoins et éventuellement à ceux de leurs enfants si elles devenaient mères.

Le Bureau National Catholique de l’Enfance est une branche du Bureau international catholique de l’enfance, une ONG française de protection de l’enfance. Il est composé de 80 organisations dans le monde entier. Au Togo, le bureau national œuvre dans le même sens pour un épanouissement des enfants, une responsabilisation des jeunes et adolescents.

Lazarre Kondo-Tokpovi

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