Bénin : les auteurs des crimes rituels traqués par la police Républicaine

Les faux féticheurs et les trafiquants d’organes humains ont repris du service au Bénin, pays voisin du Togo. Ils sèment la désolation au cœur des populations avec les crimes odieux en priorité sur les enfants. Et les victimes se comptent par dizaine dans le pays. 

À en croire le site d’informations béninois, lanationbenin.info, il ne se passe plus de semaine sans qu’on enregistre des enlèvements d’enfants, des crimes de sang dans le pays. Le site dresse une liste non-exhaustive de ces crimes froids : « Un enfant enlevé et non encore retrouvé à Djidja. Une femme égorgée par son ex-compagnon à Tanvè (Agbangnizoun). Une jeune femme charcutée au bras et au niveau de son organe génital à Porto-Novo. Une autre retrouvée morte, ligotée à un arbre et dont des parties sensibles ont été enlevées à Akpro-Missérété. Un jeune étudiant tué et abandonné dans les rails à Bohicon. Deux jeunes tués et enterrés à Tori… ».

Heureusement, ces gay-mans, surnom donné à ces individus véreux, ont le sommeil trouble depuis le 20 mars 2018. Ils sont désormais la cible de choix de la Police républicaine, à travers la sous-direction de l’Office central de répression de la cybercriminalité. Plusieurs d’entre eux sont déjà interpellés par la Police. D’autres sont encore en cavale et à la recherche de nouveaux endroits pour continuer à commettre leur forfait.

Selon les indiscrétions de sources concordantes, certains gangsters en fuite du Bénin auraient trouvé refuge au Togo. Le pays présente peu de caractéristiques de « ce havre de paix » recherché par ces « gay-mans ».

Pour information, le Togo et le Bénin coalisent depuis 2016 contre la criminalité transfrontalière. Ce qui implique qu’il n’y aura plus de refuge au Togo tout comme au Bénin pour les délinquants qui échappent aux forces publiques de l’un des deux pays.

Jérémie Gadah

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