Ce lundi 9 octobre, c’était la rentrée scolaire au Mali. Mais plus de cinq ans après le début de la crise dans le Nord, l’occupation jihadiste, la guerre de libération, la signature de l’accord de paix, et en dépit des efforts nationaux et internationaux, l’insécurité est toujours là.
Près de 500 établissements scolaires ne peuvent toujours pas ouvrir leurs portes dans le pays. Les régions les plus touchées se trouvent dans le centre et dans le nord notamment à Kidal. Plus de 60 % des écoles de la région de Kidal ne sont toujours pas en mesure d’accueillir les élèves. Affrontements entre groupes signataires de l’accord de paix, attaques de groupes terroristes jihadistes…
L’insécurité est telle qu’il est difficile de recruter des professeurs « Il faut que les partenaires de l’éducation trouvent des mécanismes d’apprentissage temporaires qui assurent la continuité de l’apprentissage pour les enfants, en attendant bien sûr que la situation permette la réouverture totale des écoles », a déclaré Eliane Luthi, porte-parole de l’UNICEF à Bamako.
