Iran / Exécution excessive des mineurs : Amnesty International tire la sonnette d’alarme

Entre 2005 et 2015, 73 condamnations à mort de mineurs ont été enregistrées en Iran, selon Amnesty International. L’organisation combat activement ces peines infligées aux enfants.  

Mais pour Amnesty International, « ce chiffre est sans doute bien en deçà de la réalité, car les informations relatives sur la peine de mort en Iran sont souvent entourées de secret. »

Des exemples comme celui du jeune Alireza Tajiki, exécuté par pendaison le jeudi 10 août 2017 à l’aube, alors qu’il n’avait que 15 ans au moment du viol et du meurtre dont il était accusé, intrigue Amnesty. Le jeune homme avait été arrêté dans la province de Fars et ses aveux auraient été extorqués sous la torture selon l’ONG Amnesty international.

L’Iran est le pays qui exécute le plus grand nombre de personnes, y compris des mineurs. Pis, les défenseurs des droits de l’Homme qui se battent pour l’abolition de la peine capitale sont eux aussi poursuivis.

À ce jour, seuls sept pays continuent d’exécuter des mineurs : l’Arabie Saoudite, l’Iran, les Maldives, le Nigeria, le Pakistan, le Sri Lanka et le Yémen.

Les Maldives l’avaient aboli avant de la remettre en place en 2014 pour les enfants de plus de 7 ans. Aux États-Unis, la peine de mort des mineurs a été définitivement abolie en 2005. 

Larissa Agbenou

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