Togo : le BNCE pour une justice réparatrice des enfants en conflit avec la loi

Le Bureau National Catholique de l’Enfance (BNCE), poursuit ses actions de protection des enfants en conflit avec la loi au Togo. L’organisation a dévoilé ce 26 novembre à Lomé , des affiches élaborées sur une justice réparatrice des enfants qui ont des problèmes avec la justice à travers le projet « Enfance sans barreaux ».

Nombreux sont les enfants qui sont en conflit avec la loi et de ce fait se retrouvent derrière les barreaux perdant ainsi leur sérénité et la chance de développement de la société. « Enfance sans barreaux », est un programme qui veut amener les acteurs de la justice pour mineur à adopter les mesures alternatives liées à la procédure judiciaire en lien avec les enfants. Le projet est à sa deuxième phase.

Et pour cette étape, le BNCE Togo a rendu public deux affiches. La première porte un message sur la justice réparatrice qui responsabilise et apaise la société et la deuxième, une justice juvénile réparatrice.

Le concept se veut ainsi, une approche de la justice qui privilégie, avant tout, la personne de l’enfant auteur de l’infraction, sa situation sociale, ses besoins et sa réintégration dans la société par des solutions adaptées qui réparent le dommage causé à la victime ainsi qu’à la communauté. Il vise à restaurer la confiance entre les personnes victimes ou auteur, vivant après tout dans la même communauté.

« La privation de liberté ne doit pas être systématique. L’enfant qui commet un acte envoi un message a la communauté. C’est la communauté qui a failli à un moment donné. Il va donc falloir chercher à réparer l’acte commis pour qu’il ne soit pas un danger pour la société. Que les parents et la communauté comprennent que l’enfant qui a commis l’acte doit bénéficier d’un accompagnement pour qu’il ne reprenne plus l’acte commis », a indiqué Afongnon Messan TSANDJA, Directeur Exécutif du BNCE au Togo. 

Un nombre important de ces affiches conçues, sera distribué dans les unités de police et de gendarmerie, dans les centres d’accueil et d’écoutes, les maisons de justice, les tribunaux pour permettre aux différents acteurs de s’en acquérir et d’en faire cas.

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