Monde : 25 novembre, une date contre les violences à l’égard des femmes

Le monde entier a le regard tourné, ce 25 novembre, vers les femmes victimes de violences. Une date qui revêt cette année, un caractère particulier car un nombre important de femmes ont subi des violences conjugales ou familiales en cette période de crise sanitaire.

Selon les statistiques d’ONU-Femmes, rien qu’en 2019, 243 millions de femmes et de filles ont subi des violences sexuelles ou physiques de la part de leur partenaire. En 2020, le nombre de cas dénoncés a explosé, témoignant de l’augmentation préoccupante de la violence domestique, de la cyberintimidation, du mariage d’enfants, du harcèlement sexuel et de violence sexuelle.

La violence envers des femmes et des filles est l’une des violations des droits humains les plus répandues et les plus dévastatrices dans le monde.
La violence domestique envers les femmes est un phénomène qui transgresse les frontières et concerne tout type de milieu social.

Une femme sur trois a au moins une fois dans sa vie subie un acte de violence, le plus souvent de la part du conjoint. Partout dans le monde, des femmes et des filles sont maltraitées, victimes de coups et blessures et de harcèlement sexuel. Et, plus de 500 millions de femmes vivent dans des pays où la violence conjugale ou du partenaire n’est pas sanctionnée.

«Si seulement, la réponse apportée à ce mal bénéficiait d’autant de financements que ceux apportés au virus et à ses impacts par nos sociétés et nos économies. Imaginez que nous investissions la même quantité de ressources, d’énergie et d’expertise dans la recherche d’une solution durable et globale. Si tous les dirigeants du monde, chefs d’État et de gouvernement, consacraient tous leurs efforts à cette lutte, avant toute autre ; si les personnels de première ligne — procureurs, juges et policiers — travaillaient à sauver la vie de tant de femmes et de filles, comme les personnels soignants le font pour les malades de la Covid-19», retient-on de la déclaration de Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU Femmes

Cette journée a été instituée, par l’ONU le 17 décembre 1999, en souvenir des 3 sœurs Mirabal, «las Mariposas ». En 1960, elles furent kidnappées et assassinées par les agents des services secrets du dictateur Rafael Trujillo (1930-1961), Président de la République Dominicaine.

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