Selon la dernière mise à jour des chiffres disponibles, l’UNICEF estime que jusqu’à 100 000 enfants pourraient figurer parmi ceux dont les maisons ont été endommagées ou détruites, après les explosions à Beyrouth. L’unité pédiatrique Assameh Birth and Beyond de l’hôpital Karantina, qui disposait d’une unité spécialisée traitant les nouveau-nés nécessitant des soins intensifs, a été totalement détruite. Seize autres centres de soins de santé primaires desservant quelque 160 000 personnes ont subi des dommages.
L’organisation onusienne souligne également que 10 conteneurs d’équipements de protection individuelle comprenant des centaines de milliers de gants, blouses, masques, qui viennent d’être achetés par le ministère de la Santé publique pour la réponse au COVID ont été détruits. oCinq «chambres froides» de vaccins sur sept dans un entrepôt du port dont l’entretien est soutenu par l’UNICEF ont été détruites.
Nous avons des rapports Sur le plan de l’éducation l’on note aussi des dégâts matériels. Plus de 120 écoles publiques et privées ont subi des dommages allant des fenêtres soufflées à des dommages d’infrastructure plus fondamentaux.
Ces écoles accueillent environ 55 000 enfants chaque année et il sera crucial de les réhabiliter avant le début de la nouvelle année scolaire. Sur le plan environnemental, l’air est imprégné de poussière et il y a de fortes craintes que cela puisse être toxique, en particulier pour les enfants.
Les besoins sont immédiats et énormes. L’appel de financement préliminaire de l’UNICEF est estimé à 8,25 millions de dollars.
