Consulter les spécialistes en cas de fièvre ou vomissement chez l’enfant

La deuxième moitié de l’hivernage (Août-Novembre) représente une période à haut risque pour les enfants et les jeunes en terme de transmission de paludisme ou malaria, en Afrique de l‘Ouest. Il est donc recommandé aux parents de consulter les spécialistes en cas de fièvre et des vomissements chez l’enfant. « La saison des pluies est la période de pic de la malaria.

Le plasmodium falciparum est l’agent causal du paludisme. Il est transmis à l’individu par un vecteur appelé l’anophèle ; femelle qui prolifère pendant l’hivernage du fait des eaux stagnantes. L’anophèle y a besoin pour pondre ses œufs et se multiplier », précise Dr Alassane Coulibaly médecin généraliste à l’hôpital Mère-Enfant ou Luxembourg.

Les enfants sont plus exposés à cause de leur vulnérabilité. Cette situation est liée au fait que les mômes, qui ont une immunité faible par rapport aux adultes, n’ont pas établi des anticorps d’abord dans leur organisme. La vulnérabilité des femmes enceintes aussi se justifie par la baisse de leur immunité à cause de la grossesse.

Les parents doivent d’ores et déjà appliquer ces recommandations régulièrement répétées par les médecins : les populations doivent dormir sous des moustiquaires imprégnées d’insecticide et assainir l’environnement ou cadre de vie.

Les spécialistes estiment que les cas de décès peuvent diminuer, si les parents évitent les retards dans la référence, autrement dit, s’ils n’attendent pas que les enfants développent des tableaux compliqués avant de les amener à l’hôpital. Ils remettent également sur le tapis la problématique de la disponibilité du sang en quantité suffisante pour les enfants en nécessité de transfusion sanguine.

Pour eux, il est clair que l’insuffisance de sang disponible contribue à l’augmentation du nombre de décès chez les malades ayant un accès palustre. « Le paludisme entraîne une anémie sévère qui nécessite une transfusion sanguine, c’est-à-dire qu’il faut administrer des poches de sang » explique Dr Alassane Coulibaly. « Si on a les stocks à l’avance, on aura une chance de sauver des vies », prévient-il.



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