Togo/CACIT : un réseau des OSC plaide pour l’ouverture du Parlement

Les organisations de la société civile jouent un rôle primordial dans le développement des nations. Au Togo, la relation entre les OSC et l’Assemblée Nationale n’est pas très ouverte. Pour amener à une collaboration étroite avec le Parlement présidé par l’honorable Yawa Djigbodi Tsegan, un réseau des Organisations de la Société Civile a été mise en place sous la coupole du CACIT.

Le réseau « Parlement ouvert au Togo » découle de l’étude sur « Un index sur le Parlement ouvert » réalisé en juin 2022 et qui révèle que sur 13 pays de l’Afrique de l’Ouest, le Togo occupe le 11e rang en matière d’interaction société civile et Parlement. Le réseau veut ainsi mener des actions pour une ouverture de l’Assemblée nationale togolaise.

Plus le Parlement est ouvert, plus la population est au parfum en temps réel des actions des élus. « Quand on prend par exemple le cas des travaux au niveau de la Commission des lois ou des séances plénières, nos populations n’ont aucune idée du contenu de ces travaux. Dans d’autres pays, ces travaux sont communiqués aux populations et leur permettent de voir l’évolution des choses. La démocratie participative voudrait qu’on puisse faire des observations au lieu d’attendre cinq ans après. Cela va dans l’intérêt aussi du parlement et contribue à la vitalité de la démocratie », a expliqué Justin Badjaliwa, Coordonnateur du programme régional-Afrique du CACIT.

Ainsi, le réseau du parlement ouvert au Togo, va exécuter des actions afin de renforcer l’état de droit, la démocratie et aussi le contrôle citoyen de l’action publique. Un atelier de renforcement des capacités des membres du réseau a été initié dans ce sens ce 28 mars à Lomé.

Le but est d’outiller les membres du réseau sur les actions de surveillance parlementaire, de créer les conditions nécessaires afin de renforcer le cadre de collaboration entre le Parlement togolais et les acteurs de la société civile. « L’atelier permet de définir des stratégies pour une meilleure interaction des relations et des activités entre le Parlement et la société civile togolaise, puisque la société civile est plus proche des populations, et a plus de facilités à relever les besoins des citoyens. Et dans cette relation étroite avec le Parlement, il sera un plus pour la société civile de transmettre les besoins les plus idoines à l’assemblée pour qu’elle puisse agir en conséquence », a ajouté Justin Badjaliwa.

Les participants ont été également formés sur les bonnes pratiques en matière de collaboration avec le Parlement, sur le cadre juridique et le fonctionnement de la représentation nationale ainsi que sur les défis auxquels les OSC sont confrontées.

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