Togo/harcèlement sexuel : des jeunes de Vakpossito instruits par Youth panel Lomé

Dans le cadre de la sensibilisation de la jeunesse sur le harcèlement sexuel, un phénomène fréquemment observé de nos jours dans la société, Youth panel Lomé, un groupe de jeunes, partenaire de Plan International Togo, a organisé ce 18 septembre, une séance d’information à Agoè Vakpossito. L’initiative vise à toucher du doigt les signes du harcèlement sexuel, méconnus d’un grand nombre de personnes.

Le harcèlement sexuel est récurrent aujourd’hui dans nos sociétés. Il freine l’essor et le développement psychologique de la jeunesse en général et de la jeune fille en particulier. Ce qui inquiète le plus, cest l’ignorance de la majorité vis à vis de ce phénomène. Nombreux sont ces jeunes filles ou jeunes garçons victime du harcèlement sans en avoir conscience. Face à cette situation, Youth Panel a organisé une séance de sensibilisation ce dimanche pour discuter avec les jeunes du quartier Agoè Vakpossito.

Les échanges ont porté sur les facteurs flagrants du harcèlement, les causes et les conséquences à court et à long terme sur la vie de la jeunesse. Outre ces échanges d’expériences, la rencontre s’est penchée sur la déconstruction des normes et croyances inculquées par la société, obligeant la jeunesse à poser certains actes face à certaines situations.

“On nous a appris que lorsqu’un garçon te courtise, il ne faut pas accepter au premier abord même si tu es intéressé, mais lui faire languir. Du côté des garçons, un vrai garçon ne lâche pas l’affaire tout de suite lorsqu’une fille lui dit non. Il doit insister. Ces choses nous sont ancrés et sont les causes du harcèlement qui, plus loin, vont au viol par exemple. Donc c’est de ça le youth panel est venu nous parler aujourd’hui’’, affirme Edwige, une participante à la session.

Pour Dieudonné Kolani, en charge de la communication du mouvement Youth Panel Lome, les personnalités religieuses ont plus de rôle à jouer dans cette sensibilisation, étant des porteurs de messages de valeurs. « Aujourd’hui, les messages que nous avons à véhiculer vont à l’endroit des filles, des garçons et des responsables d’Eglises. Les filles, que leur non, soit non et que leur oui soit oui. Les garçons sont aussi appelés à respecter le non des filles. Aux responsables dEglises, il faut un point focal, qui sera l’oreille des jeunes au cas où ces derniers seront victimes de ces actes”, a t-il déclaré.

Rappelons que ce projet de sensibilisation s’inscrit dans le projet « Autonomisation des filles et jeunes femmes pour l’engagement citoyen au Togo : Girls Lead » , exécuté Plan International Togo.

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