Beaucoup de femmes sont confrontées à des difficultés dans la gestion de leur menstruation. Ceci atteint plus, les jeunes filles qui, pour la plupart, manquent d’informations par rapport à la santé reproductive.
En effet, ces jeunes filles étant insuffisamment éduquées sur le sujet, ne savent pas ce qui leur arrive une fois le cycle enclenché. Ceci provoque un sentiment de peur et de frustration pour beaucoup d’entre elles. Ce qui inquiète le plus, est que l’apparition des premières règles chez la jeune fille, est considérée dans certaines contrées comme un signe de maturité et donc, l’âge requis pour se marier même étant encore enfant.
Dans certaines traditions, le début des menstrues chez une jeune fille est vu comme un tabou ou mystique. Ces filles sont parfois isolées et ne sont plus autorisées à participer à la vie collective, jusqu’à la fin de leur cycle.
La gestion de l’hygiène menstruelle est définie par la pratique à utiliser des matériaux propres pour absorber le sang menstruel, qui peuvent être changés en privé, en toute sécurité, de manière hygiénique et aussi souvent que nécessaire pendant la durée du cycle menstruel. Malheureusement, faute de moyen pour certaines, et d’informations pour d’autres, cette hygiène n’est pas respectée. On assiste donc à des situations qui voient les filles qui tâchent leurs tenues scolaires en plein cours dans les écoles. Un fait qui provoque la frustration et souvent des moqueries. Certaines élèves manquent des cours juste par peur d’être confrontées à ces genres de problèmes.
Pour palier à ce fléau, le 28 mai de chaque année est instaurée comme journée mondiale de hygiène menstruelle afin d’informer la jeune fille sur l’hygiène menstruelle en particulier et la santé de reproduction en général.
L’initiative vise à lever le voile sur les menstrues chez les femmes, à informer sur les bonnes pratiques à adopter en ces moments et à détourner les autres sources de discrimination de leurs mauvaises idées. Ainsi, pour démystifier les menstrues, il faut apporter l’information vers la jeune fille et la préparer en amont pour éviter les frustrations à l’apparition des premières règles.
