Togo/Paludisme : des chiffres qui interpellent sur la situation de la lutte

Le paludisme, aussi appelé Malaria est l’une des maladies les plus meurtrières aujourd’hui dans le monde entier. C’est une maladie causée par l’Anophèle femelle infectée, qui transmet à l’homme le plasmodium, l’agent pathogène de la maladie.

Les enfants et les femmes enceintes sont souvent les plus exposés aux risques mortels du paludisme. On dénombre tous les ans, plusieurs milliers de touristes et voyageurs touchés par le paludisme. Selon le rapport de l’OMS en 2020 sur l’étude faite dans le monde à propos du paludisme, le nombre de personnes atteintes est estimé à 241 millions et 627 000 décès.

Au Togo, le paludisme est la première cause d’hospitalisation et la première cause de mortalité. Le ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de l’Accès Universel aux Soins affirme que le paludisme est « endémique avec une transmission qui dure presque toute l’année sur tout le territoire national ». En d’autres termes, tout le pays est exposé au risque de paludisme, à tout moment de l’année.

Les symptômes liés à cette maladie sont souvent la fièvre, les céphalées et les frissons, qui apparaissent pour la plupart entre le 10em et 15em jour. Le Togo dans sa lutte contre le paludisme a pris trois grande mesures : la prévention, l’accès au diagnostic et la guérison.

Pour mettre en œuvre ces mesures, le pays organise régulièrement des campagnes nationales de distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée, ou moustiquaires de lit. Ces moustiquaires sont suspendues au-dessus des lits pour protéger contre les moustiques infectés.

D’autres mesures comprennent la fourniture gratuite de tests de diagnostic rapide du paludisme et le traitement gratuit des cas graves par injection d’artésunate et d’artéméther, dans les centres de santé publique.

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