Togo : les personnes handicapées veulent contribuer à la lutte contre le terrorisme

L’association Handi Hardi en collaboration avec la Fédération Togolaise des Associations des Personnes handicapées (FETAPH) était en conférence débat le 15 avril à Lomé. Axé autour du thème : « l’apport des personnes handicapées dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme « , ce cadre d’échanges se veut une disponibilité des personnes handicapées dans l’accompagnement des pouvoirs publics pour le défi lié aux attaques de tous genres.

Autorités communales, gouvernementales mais aussi acteurs de la société civile ont participé à cette conférence-débat sur la question du rôle qu’une personne en situation de handicap peut jouer dans la société. En amont comme en aval, ces personnes sont souvent des victimes conscientes ou inconscientes, des boucliers ou des catalyseurs dans certains conflits sociaux.

« La question du handicap est en amont pendant et après les attaques terroristes. Les personnes handicapées peuvent être instrumentalisées. Elles peuvent être utilisées consciemment ou inconsciemment. Dans les attaques, ils peuvent être des kamikazes », a laissé entendre Mawussi Komlan LABA, président de l’association Handi Hardi.

Pour ce faire, les pouvoirs publics se doivent de composer avec toutes les composantes de la société. Cette conférence-débat met ainsi en valeur la personne handicapée en exibant son importance dans la société. Organisée dans l’optique de la conférence de haut niveau sur la sécurité et les transhumances initialement prévue le 21 avril 2022 mais reportée à une date ultérieure, cette conférence est la résultante d’une série d’actions idéologiques à l’initiative de Handi Hardi.

« Les personnes handicapées à l’ère de la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme : de la nécessité d’une anticipation en vue d’une meilleure implication « , voilà la réflexion qui prolonge la thématique portée par Handi Hardi et soutenue par la FETAPH.

L’autorité n’est pas en marge de ces préoccupations : « Nous saisissons l’occasion pour dire merci au gouvernement qui par sa démarche anticipative, a déjà mis en place un comité interministériel de lutte et de prévention contre ces fléaux. C’est déjà très bien louable si on incluait davantage les personnes handicapées, vous verrez que ça va marcher », a rappelé Mawussi Komlan LABA, juriste et président de Handi Hardi.

Notons que les plaidoyers se poursuivent à tous les niveaux en vue d’une inclusion totale suivie de l’adhésion à cette idéologie, celle qui soutient que les personnes handicapées ont leur mot à dire dans la lutte et la prévention contre l’extrémisme violent et le terrorisme.

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