Le Projet « Championnes Sipam Yudan » qui vise la promotion de l’émancipation et de la protection des filles à travers la pratique du sport notamment le football, multiplie ses actions aux cotés des jeunes membres de ses associations.
1140 jeunes dont 900 filles et 240 garçons de 30 collèges d’enseignement général des Savanes, bénéficiaires du projet SIPAM YUDAN ont consolidé du 20 au 21 novembre 2021, leurs acquis en matière des Droits des Services de Santé Sexuelle et Reproductive adaptés aux Adolescents et aux Jeunes (DSSRAJ) ainsi que sur les Violences basées sur le genre (VBG).
Il était question pour les organisateurs de cette formation d’entretenir ce groupe cible sur notamment les droits et devoirs de l’enfant, les caractéristiques d’un adolescent ainsi que sur la gestion de la sexualité, les infections sexuellement transmissibles, la gestion de l’hygiène menstruelle ainsi que de la prévention et des conséquences liées aux grossesses précoces. Les échanges ont également portées sur les accords liant les membres d’une association en lien avec la sauvegarde de leur sécurité et protection pendant leurs activités dans la communauté, leur sensibilité au genre pour une inclusion au sein de l’équipe.
Aux termes des échanges, chaque association sportive a élaboré un plan d’action à la fin de la session pour un meilleur suivi et accompagnement. « Nous sommes à la fin de la formation et j’ai tiré des avantages. Nous étions des ignorants et Plan est venu nous montrer comment être ferme dans nos études pour évoluer et devenir des championnes. Nous avons appris comment éviter les grossesses précoces et réussir dans nos études. Pour moi, ce sont les grossesses qui nous bloquaient. Je suis vraiment contente », a exprimé Larba, fille de 16 ans en classe de troisième.
Les renforcements vont se poursuivre à l’endroit de ces jeunes et d’autres acteurs sur diverses thématiques pour un leadership efficace des filles bénéficiaires. « Nous avons pendant deux jours suivi la formation qui nous a ouvert les yeux. Avant cette formation, on avait honte de parler de l’hygiène menstruelle, mais aujourd’hui on est informé et nous allons sensibiliser nos amies à éviter les grossesses et à être des leaders de demain », a poursuivi Grâce, une jeune fille du canton de Tami.
Le projet entend entamer une deuxième vague de ces renforcements de capacités du 27 au 28 novembre. Trente (30) sessions sont planifiées à l’endroit de 1140 autres jeunes. 60 personnes ressources constituées pour la plupart des animateurs et assistants techniques des projets PAREC II, de Savanes Motoag et des enseignants de la zone, ont été renforcées, pour dérouler ces sessions.
