Togo/OPALS : des élèves des Lacs restituent leur acquis de Moskikit

Après plus d’un an de formation pour la lutte contre le paludisme au Togo à travers des jeux et sensibilisations basés sur le projet Moskikit, des élèves de la préfecture des Lacs ont restitué leur acquis, à la faveur d’une journée spéciale, tenue ce vendredi à Anfoin.

Maladie tropicale, le paludisme fait d’énormes ravages en Afrique subsaharienne surtout dans la population infantile, d’où la nécessité de former ces êtres fragiles dans la lutte contre la maladie.

Lutter efficacement contre le paludisme au sein des populations rurales et surtout chez les enfants, l’Organisation Panafricaine de Lutte pour la Santé(OPALS) est en ordre de bataille en lançant un projet de formation et de sensibilisation contre la maladie dans les Lacs, dénommé Moskikit.

Organisé en trois phases à savoir, la formation des enseignants et Agents de Santé Communautaires, puis la formation des enfants et enfin la restitution. Cette dernière phase qui s’est tenue le vendredi 23 avril à l’EPP Melly Djigbé à Anfoin dans la préfecture des Lacs, a permis aux élèves de la quarantaine d’écoles touchées par le projet de démontrer leur capacité à sensibiliser leurs populations pour une lutte efficiente contre le paludisme.

Près de treize mille enfants ont été touchés par le projet Moskikit de l’OPALS et ses partenaires notamment SANOFI et le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP-Togo). « Nous sommes satisfait de ce qui a été présenté et nous comptons sur ces enfants ambassadeurs pour relayer l’information afin de diminuer de manière drastique le paludisme dans les Lacs », a déclaré Koffi SAMBOE, Représentant légal de l’OPALS au Togo .

Si le Togo est engagé depuis des années dans la lutte contre le paludisme, ce projet de l’OPALS dans les Lacs est tout de même à saluer selon Thomas Kadjahlo, médecin de santé public au PNLP.

Pour rappel, la communauté internationale célèbre chaque 25 avril, la journée internationale de lutte contre le paludisme. Occasion de mettre les projecteurs sur cette maladie qui touche de millions de personnes dans le monde.

Partager cet article sur

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.