Assainissement et Hygiène : lancement d’une collecte de fonds sur 5 ans

La campagne de collecte de fonds pour l’assainissement et l’hygiène va démarrer ce 17 novembre 2020, après une cérémonie en mode virtuel. Dénommée «Fonds pour l’Assainissement et l’Hygiène », cette campagne doit mobiliser 2 milliards de dollars sur les cinq prochaines années afin d’apporter une solution pour le 21e siècle, à la crise de l’assainissement, de l’hygiène et de la santé menstruelle qui dure depuis des décennies.

Plusieurs personnalités en occurrence Mme Amina J. Mohammed, vice-Secrétaire générale des Nations Unies, le vice-président du Nigeria, M. Yemi Osinbajo ; la directrice générale de l’UNICEF, Mme Henrietta Fore, la directrice exécutive du Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets, prendra tour à tour la parole pour plaider en faveur d’un investissement mondial de l’assainissement et de l’hygiène. 

Le nombre de personnes n’ayant pas accès à des services d’assainissement gérés en toute sécurité, dans le monde est estimé à 4 milliards toujours sur les cinq continents, 3 milliards de personnes n’ont pas accès à des installations de base pour se laver les mains, et près de 10 % de la population mondiale font leur besoin dans la nature. Ce manque criard d’infrastructures d’hygiène et d’assainissement est à l’origine des maladies les plus graves et de mortalité infantile dans le monde. Pourtant, les Etats investissent peu dans ce secteur, ce qui a entravé tout progrès dans la réalisation des objectifs de développement durable.  

Aujourd’hui, la pandémie de COVID-19 a aggravé les inégalités existantes car les masques sont trop chers ou difficiles à trouver, et la distanciation sociale est impossible pour de nombreuses communautés vulnérables. L’absence d’assainissement et d’hygiène appropriés augmente les risques pour la vie et les moyens de subsistance des plus défavorisés dans le monde, menaçant ainsi les fondements des systèmes économiques et la sécurité sur le plan sanitaire.

Amina J. Mohammed, vice-Secrétaire générale des Nations Unies, plaidera en faveur d’un investissement mondial dans le domaine de l’assainissement et de l’hygiène.

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