Wildaf-Togo veut autonomiser les filles pour mettre fin aux mariages précoces

L’ONG Women In Law Development in Africa (WiLDAF-Togo) vient de réaliser une étude sur  les mariages précoces au Togo. Pour valider le rapport sanctionnant l’étude, des membres du comité consultatif, des chercheurs, des représentants de WiLDAF, des femmes, hommes et des jeunes se sont réunis le 30 novembre 2017 à Lomé.

L’étude réalisée a ciblé 1199 personnes dans les régions centrale et savanes du Togo. Ces régions sont  considérées comme des zones à fort potentiel du mariage précoce au Togo. Il en ressort que trois facteurs essentiels sont à l’origine des mariages précoces. « Les résultats ont prouvé qu’au Togo 29,1% des femmes de 20 à 49 ans ont contracté le mariage avant 18 ans », a relevé  le professeur Atavi Mensah EDORH, chercheur à l’Unité de Recherche Démographique de l’Université de Lomé, qui a conduit l’étude. 

La rencontre organisée par wildaf Togo vise donc à recueillir des contributions de fond et de forme des différents participants susceptibles d’améliorer la qualité du rapport. Selon les organisateurs, le document sera désormais un outil de lutte contre les mariages précoces au Togo.

Le rapport permettra ainsi à Wildaf Togo de disposer des données nécessaires pour mener des actions mettant l’accent sur l’autonomisation des filles avec pour stratégie, de faire d’elles-mêmes des actrices de changement dans la lutte contre les mariages précoces.

L’étude a d’ailleurs été réalisée dans le cadre du projet « Lutter contre les mariages précoces par l’autonomisation des filles en Afrique de l’Ouest ». Le projet est structuré en trois phases : après cette première axée sur l’étude et la recherche, suivront les phases de l’intervention et du plaidoyer pour la mise à l’échelle des solutions.

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