Une fille sur deux est victime d’excision dans la petite localité située dans la région du Gôh, au Centre Est de la Côte d’ivoire.
Déjà, dans les établissements scolaires, ces deux années précédentes (2014-2015), 19 cas de VIH Sida ont été détectés dans la même localité.
Entre 2013 et 2015 Oumé a enregistré 433 cas de grossesses scolaires. Cette année malgré les actions de sensibilisations effectuées par les organisations publiques et privés, 73 filles solarisées ont contracté une grossesse.
Dr Kélignon Doué, représentant du coordinateur régional du Fonds des Nations Unies pour la population, souligne par ailleurs que Oumé est confrontée depuis quelques années, à un problème de violences basées sur le genre.
Pour Koizan Koffi Ernest, chargé des violences basées sur le genre au ministère de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de la Côte d’ivoire de l’enfant rendre publique cette information va amener les différentes communautés locales à surseoir à cette pratique dégradante qu’est l’excision.
