Togo : la représentation légale des journalistes au cœur d’une table ronde

L’inquiétude est grandissante quant à la protection des journalistes dans l’exercice de leur fonction tant au Togo qu’ailleurs dans le monde. Une situation qui a poussé le Collectif des Associations Contre l’impunité et la Torture (CACIT) à initier le le 11 novembre à Lomé, une table ronde entre journalistes, défenseurs des droits de l’Homme et avocats sur la question.

Miné par de nombreux maux, le monde des médias au Togo subit de plus en plus de sanctions des autorités, malgré le nouveau code de la presse. Une situation qui est la résultante d’une « mauvaise appropriation des dispositions légales par les journalistes » a estimé Maître Ferdinand Amazohoun, avocat conseil du CACIT.

La table ronde organisée par le CACIT a contribué au renforcement de l’opérationnalisation des mécanismes de protection juridique nationaux et internationaux et des réseaux de soutien par des pairs afin d’assurer l’accès rapide des journalistes à une assistance juridique, de renforcer la défense des journalistes attaqués, et ainsi améliorer leur sécurité.

Il a également été question d’évaluer l’environnement de travail, des risques, des menaces et des opportunités de l’exercice de la liberté d’expression en favorisant une meilleure représentation légale en matière de liberté d’expression, notamment des journalistes et professionnels des médias.

Cette table ronde a appelé les journalistes à plus de professionnalisme afin de ne pas tomber sous le coup de l’article 497 du code pénal, pomme de discorde entre les autorités togolaises et les associations de presse.

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