Togo/Tourisme : un nouveau défi pour Dr Kossi Lamadokou

La redynamisation du secteur du tourisme au Togo a été enclenché, depuis la nomination de Dr Kossi Gbényo Lamadokou à ce portefeuille ministériel censé faire gonfler les caisses de l’Etat togolais. Pour la protection du patrimoine culturel, le ministre du tourisme a rencontré les préfets et maires du District Autonome du Grand Lomé préfets, ainsi que les maires du District autonome du grand Lomé (DAGL).

C’était une réunion qui s’est déroulée au cabinet du ministre à Lomé le 16 septembre 2022 dans la droite ligne de la politique gouvernementale pour le secteur touristique au Togo. De l’imprégnation de la réglementation en vigueur quant à la protection du patrimoine culturel immobilier, la construction des bâtiments architecturaux, des sites et monuments d’importance historique, religieuse, commémorative, architecturale, ornementale, et autres, tout a été servi aux représentants légaux des populations.

« Pour assurer la protection de ces valeurs, la loi n°90-24 du 23 novembre 1990 relative à la protection du patrimoine culturel national a prévu un certain nombre de dispositions allant de l’inscription des biens culturels sur la liste d’inventaire, puis sur la liste nationale et enfin leur classement qui permet à l’Etat d’imposer au propriétaire, détenteur ou occupant d’un bien culturel d’intérêt public, des servitudes particulières qui grèvent l’utilisation ou la libre-disposition de celui-ci », fait lire le ministère sur son site officiel.

Cette rencontre d’importance vient à point nommé, puisque des bâtiments historiques du Grand Lomé inscrits pourtant sur la liste nationale subissent toujours des démolitions, dans l’ignorance des propriétaires, et sans aucune autorisation préalable. Certains établissements végètent dans un état de délabrement.

Conscient de la taille de l’enjeu, le ministre a promis que le nécessaire sera fait très prochainement « afin que l’ensemble des textes juridiques sur la protection du patrimoine culturel soit mis à la disposition des préfets et maires d’une part, et qu’avec le concours de ces derniers, la notification de l’inscription sur la liste soit faite aux propriétaires, détenteurs ou occupants des biens concernés se trouvant dans le ressort de leur territoire respectif d’autre part ». Et ce surtout que la loi a prévu la publication au journal officiel de la liste d’inventaire, de la liste nationale des biens culturels et surtout la notification du classement aux propriétaires, détenteurs ou occupants.

Rappelons que cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet « Patrimoine, identité et développement local » initié dans le sens de la mise en œuvre de la Feuille de route gouvernementale 2020-2025, projet visant à sensibiliser et accompagner les collectivités locales dans la protection du patrimoine culturel immobilier et en faire un levier de développement.

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