Le collectif des Associations Contre le Impunité au Togo (CACIT), a organisé le 1er juillet 2022, un concours de plaidoirie à l’endroit des étudiants de l’Université de Kara. Ce concours a pour but de sensibiliser à la lutte contre l’impunité des actes de violation des droits de l’Homme et de corruption pour le renforcement de la cohésion sociale au Togo. Il s’inscrit dans le cadre du projet Initiatives citoyennes pour l’efficacité des mécanismes de lutte contre l’impunité au Togo (IMPACT).
L’une des cibles de l’éducation aux droits humains, est la jeunesse estudiantine. Les candidats à ce concours sont des jeunes filles et garçons membres des associations de l’Université de Kara. Ce concours a tourné au tour du thème : «Prévenir et lutter contre l’impunité des actes de violation des droits de l’Homme et de corruption pour le renforcement de la cohésion sociale au Togo. »
Pour le déroulement de la campagne de sensibilisation, trois phases ont précédé l’étape finale à savoir : le lancement du concours, l’enregistrement des candidats qui est la phase écrite et celle de la présélection. Au total quatre meilleurs textes de quatre équipes sont retenus pour la finale.
Le challenge final mené à travers un débat face en présentiel des candidats. À l’issue du concours, deux finalistes, OHADA et CAJS ont retenu l’attention du jury. L’association CAJS occupe le premier rang devant OHADA.
«Vraiment la compétition n’a pas été facile, mais nous avons essayé de nous organiser à notre niveau pour donner le meilleur de nous même et pouvoir atteindre l’objectif que vise le CACIT en proposant ce thème. Nous pensons qu’à travers notre plaidoyer, les gens ont vraiment compris ce qu’il fallait et que dans les jours à venir, un changement naîtra dans notre société.», a déclaré LARE BAKNAM, juriste en formation à l’Université de Kara, l’un des lauréats .
À Julie KPANTE GNANGNAN, étudiante en deuxième année de droit d’ajouter : «comme l’a dit mon binôme, ça n’a pas été facile. Veiller, réfléchir, écrire, ce n’est pas chose facile. Ensemble nous pourrions lutter contre ce cancer qu’est la corruption pour enfin atteindre la cohésion sociale. Nous ne saurions remercier l’organisateur parceque ce n’est pas facile d’organiser un tel concours, d’offrir de tel prix.»
L’événement a mobilisé les jeunes avec une implication importante à la cause des droits de l’Homme. « Ces jeunes qui se sont exprimés pour suivre la thématique qui était retenue pour le concours pour prévenir et lutter contre les actes de violation des droits de l’Homme et de corruption. Ces jeunes nous ont fait comprendre la pertinence du thème, la façon dont les acteurs qu’ils soient étatiques ou de la société civile conçoivent la chose. Ces jeunes ont fait le lien entre l’impunité des actes de violation des droits de l’Homme et la cohésion sociale. », a affirmé Ghislain Koffi NYAKU, Directeur Exécutif du CACIT.
Le CACIT est un réseau d’associations et d’organisations à but non lucratif engagées dans la défense et la promotion des droits humains qui proposent un service d’aide juridique et psychosocial aux victimes de tortures.
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