Togo: RESAEV et SOS villages d’enfants célèbrent la journée de l’enfant africain

Célébration en différé de la journée de l’enfant africain (16 juin) du Réseau des structures d’accueil des enfants vulnérables au Togo (RESAEV-Togo) et de SOS villages d’enfants (VESOS) à Lomé. Les deux organisations ont échangé ce 23 juin, avec leurs pensionnaires autour de : « l’élimination des pratiques néfastes affectant les enfants : progrès sur les politiques et pratiques ».

C’était un rappel pour le Réseau des structures d’accueil des enfants vulnérables au Togo (RESAEV-Togo) et SOS villages d’enfants (VESOS) à l’endroit des enfants. Une manière pour les deux organisations de faire comprendre les pires formes de traitement subies par les enfants dans le monde entier. Des traitements qu’ils peuvent dénoncer tout en s’inspirant du massacre de Soweto. Pour célébrer à leur tour la journée de l’enfant africain, édition 2022, des chants, des danses, des chorégraphies, des sketchs et des démonstrations de judo ont meublé la journée du jeudi 23 juin à SOS Villages d’Enfants à Lomé. Une ambiance bon enfant qui a permis aux bénéficiaires de se sentir une de fois plus protégés, afin de vivre une enfance épanouie.

« C’est une commémoration pour encore une fois rassembler les enfants et penser à leurs droits. Une opportunité de les impliquer davantage à prendre conscience de cet événement-là à travers une réjouissance. Le Réseau des Structures d’Accueil des Enfants Vulnérables au Togo prend à cœur cette célébration avec le concours de tous les centres d’accueil de Lomé », a expliqué Jérôme Djédjé N’soukpoe, président de RESAEV Togo, chargé de projet à l’ONG ANGE.

Au cours de la réjouissance, une démonstration des judokas a permis au président du RESAEV-Togo de remettre des médailles aux athlètes, lauréats de Pâques au Dojo, édition 2022 tenu en avril dernier. Sur 17 athlètes présentés lors de ce tournoi soutenu par la fédération togolaise de judo, 15 ont été médaillés.

Les émeutes de Soweto regroupent une série de manifestations qui ont commencé le matin du 16 juin 1976 et étaient menées par des élèves noirs de l’enseignement public secondaire en Afrique du Sud soutenus par le mouvement de la Conscience noire. Le but de ces manifestations était de protester dans les rues de Soweto contre l’introduction de l’afrikaans comme langue officielle d’enseignement à égalité avec l’anglais dans les écoles locales. Pour disperser la foule, la police tire à balles réelles, causant au moins 23 morts.

On estime que 20 000 élèves ont participé à ces manifestations et entre 176 et 700 personnes ont été tuées au total lors de la répression menée par les forces de police. Le 16 juin est devenu en 1994 un jour férié en tant que fête de la jeunesse africaine.

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