L’éternuement est un geste brusque, bruyant et souvent irrésistible. C’est un réflexe que beaucoup considèrent simple et anodin, mais qui joue un rôle très important dans la protection de l’organisme.
En effet, lorsque l’air inspiré contient des particules qui peuvent s’avérer dangereuses pour notre organisme comme entre autres, la poussière, le pollen ou les microbes, le cerveau est automatiquement informé grâce à des récepteurs qui tapissent les cavités nasales. Sur ce, il commande immédiatement leur évacuation par un mécanisme bien précis.
Celui-ci envoie un message aux muscles respiratoires pour que les poumons inspirent un grand volume d’air, avant que les muscles expirateurs (diaphragme, muscles intercostaux) contractent brutalement la cage thoracique et expulsent l’air des poumons pour éjecter les impuretés du nez. Il est possible parfois que cette éjection brutale de l’air ne parvienne pas à enlever toutes les saletés contenues dans ce nez, ce qui oblige l’organisme à répéter le geste deux à trois fois, afin de mettre au propre les cavités nasales.
Les avantages pour l’organisme sont énormes. Pour tout dire, cette explosion énorme n’a pas pour seul objectif de chasser les particules pathogènes de l’organisme. La plupart du temps, elle permet aussi une re dynamisation complète du système de circulation du mucus (Le mucus est un liquide gélatineux, aqueux ou visqueux produit par les muqueuses de l’organisme, souvent observé lorsqu’on se mouche pendant un rhume.).
Ainsi, l’organisme lutte efficacement contre certaines contaminations qui pourraient subvenir.
Un fort constat a été fait en ce qui concerne le fait de se retenir au cas où l’envie d’éternuer vient. Déjà, la pratique est mal vue surtout en public. Notons que la rétention est fortement déconseillée.
En effet, lors de l’éternuement, une forte pression est exercée sur la trachée pouvant provoquer une déchirure de cette dernière lors de la rétention.
