Togo/violence sexuelle: le ministère de l’enseignement primaire pense des stratégies

Les violences faites à l’endroit des apprenants prennent de plus en plus de l’ampleur. Ce phénomène est de plusieurs ordres. Le viol, la pédophilie et autres. C’est fort de ce constat qu’un atelier de protection des apprenants contre la violence s’est ouvert le 07 juin à Lomé.

C’est une situation qui devient reccurrente. La plupart du temps, même les patrons de ces apprenants participent au forfait. Au lieu de protéger les jeunes sous leur autorité, ces messieurs participent plutôt et de façon active à leurs supplices. Beaucoup de ces apprenants, par peur, évitent de dénoncer ces actes. D’autres sont menacés de renvoi si jamais ils livrent leurs bourreaux.

Ce qui facilite le plus ce phénomène, est l’avènement des réseaux sociaux. Et ce qui est inquiétant, c’est la libre circulation des auteurs de ces actes, malgré l’existence des lois qui punissent sévèrement ces actes, notamment le code de l’enfant et la grande loi de 1984. De façon concrète, les jeunes apprenants subissent ce que l’on appelle le viol, la pédophilie, le harcèlement sur toutes ses formes.

Face à cette situation, un atelier a été ouvert le 07 juin 2022 à Lomé pour la validation de l’avant-projet de loi relative à la protection de l’apprenant contre les violences à caractère sexuels au Togo. Sous l’égide du ministre de l’enseignement primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, cet atelier vise à trouver des réponses adéquates à ce problème.

Ainsi pendant trois jours, entouré des directeurs centraux, professeurs d’université, défenseurs des droits humains, le Professeur Dodji KOKOROKO procédera à l’élaboration des solutions et des actions afin de prévenir le phénomène.

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