L’accident vasculaire cérébral communément appelé AVC est la deuxième cause de mortalité dans le monde entier. Il s’agit d’une maladie neurologique ayant une origine vasculaire et qui survient de manière brutale. Ceci conduit le patient à la mort, si une prise en charge rapide n’est pas effectuée.
Les causes liées à ce mal sont multiples, mais ne sont pas toujours spécifiques. Ce qui inquiète le plus, est le fait qu’elles soient souvent confondues à celles d’autres maux bénins. Ceci fait négliger ces ressentis aux auteurs.
La tension artérielle est l’un des facteurs clés de cette maladie : « De manière directe ou indirecte, une tension élevée peut agir sur le cœur, ce qui provoque un dysfonctionnement de ce dernier, le rendant donc incapable de faire une bonne irrigation. Le sang se coagule provoquant des caillots. Par la suite nous assistons à l’éclatement des vaisseaux dans la tête du malade d’où l’AVC. », a expliqué Dr ANAYO Nyinèvi, neurologue au CHU Campus de Lomé.
Selon le médecin, le diabète est aussi une maladie introductrice des AVC. On voit même quelques rares cas d’hérédité chez certains.
En effet, les répercussions de cette maladie sur la santé humaine sont énormes: diminution de la sensibilité, suspension totale du langage, paralysie complète d’une partie du corps dénommée hémiplégie ou d’autres perturbations d’origines cérébrales. Le docteur ANAYO revient affirmer à ce sujet : « Un AVC peut provoquer une dysfonction de toute les fonctions cérébrales ».
En Afrique, les manifestations des AVC sont qualifiées de spirituels par certains. Pour eux, ce sont des conséquences de la colère des divinités ou carrément des envoutements. Ainsi, les proches des malades négligent de les porter dans les centres de santé pour une prise en charge. Et l’autre cause de la hausse du taux des accidents vasculaires cérébrales en Afrique, et précisément au Togo selon les spécialistes est la négligence de la population face à sa santé.
Les spécialistes en neurologie appellent à une prise de conscience afin de freiner l’élan des AVC au Togo.
Elisée Koumondji (stagiaire)
