Togo : les femmes sont sous-payées dans les entreprises

Les membres de la plateforme VBG, se sont retrouvés à Lomé le 10 juillet 2021, pour leur première séance de travail en présentiel. Cette initiative de l’association Coude à Coude pour le Développement au Féminin (CCDF), a été une occasion pour les participants de faire connaissance et d’échanger sur des sujets relatifs aux violences basées sur le genre.

Les débats sont axés sur les violences basées sur le genre, ainsi que ses manifestations au quotidien. Enseignante à l’université de Lomé et membre de la plateforme, Mme Da COSTA a dans son intervention, donné l’exemple du traitement réservé aux femmes qui dans les entreprises gagnent généralement moins de 10 à 30 % du salaire des hommes. Ceci pour dire que « si l’égalité est acquise dans les principes, elle est loin d’être acquise dans les faits ».

La présidente de l’association Forum des mères célibataires a pour sa part fait remarquer l’implication des hommes dans la lutte contre les violences basés sur le genre. Pour Dédé Akpédjé MESSAN, conseillère municipale à la commune Golfe 6, les hommes aussi subissent des VBG même s’ils sont moins touchés que les femmes.

Conseiller en relation conjugale, Laurent AFOUDJI a de son côté relevé deux principales causes des VBG. La première, c’est le fait que certaines personnes qui ont été victimes des VBG n’ont pas pu guérir des blessures émotionnelles et qui au retour les fassent subir à d’autres personnes. Une malheureuse situation présente dans les jeunes couples. Pour lui beaucoup de jeunes couples ne prennent pas le temps de se connaître suffisamment et de se préparer avant de s’engager dans le mariage.

Comme principale solution pour la promotion de l’équité genre et la lutte contre les VBG, le Conseiller matrimonial propose, une meilleure stratégie de lutte et de communication à l’égard des auteurs des VBG, avec l’implication des hommes dans les différentes activités.

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