Selon la Banque mondiale, l’incidence de pauvreté et le nombre de personnes sous-alimentées seront estimés, à 42 % d’ici 2025 contre 45,5 % en 2019, de la population togolaise. Pour réduire sensiblement ce taux, le gouvernement a mis en place des programmes de développement du secteur agricole.
L’agriculture est un domaine prioritaire dans l’économie togolaise. Elle représente plus de 40 % du PIB du pays tout en occupant environ 65 % de sa population active, pour une superficie cultivable évaluée à 3,6 millions d’hectares, soit 60 % de la superficie globale du pays, dont 41 % sont emblavés (1,4 millions d’hectares).
En dépit des initiatives prises par le gouvernement pour le développement de ce secteur, la variabilité de la production et de l’approvisionnement alimentaires ainsi que les méthodes et les techniques utilisées ne répondent pas toujours aux normes de durabilité des systèmes alimentaires. En plus, la faible productivité et le manque de valeur ajoutée dans plusieurs chaînes de valeur restent des défis à relever.
Ces défaillances constituent, une source d’insécurité alimentaire, de sous-alimentation, de malnutrition et de retard de croissance dans certaines régions au Togo.
