Le nouveau code de la presse et de la communication désormais Manuel de travail au sein du monde médiatique au Togo. Il devra avoir comme innovations majeures, la mutation des organes de presse en société de presse. C’est l’une des raisons qui sous-tendent le séminaire de formation ouvert le 8 avril à Atakpamé en faveur des responsables de médias.
Tout comme la vie en société nécessite des règles de discipline pour régenter les individus dans leur rapport, le monde de la communication dispose de règles qui visent à constituer des gardes fous derrière ses acteurs.
Au vu des différents manquements observés dans ce secteur, il était question pour les organisateurs, d’outiller les hommes et femmes de médias des nouvelles modifications apportées au nouveau code de la presse et de la communication. Ceci en vue d’éviter toute forme de dérapage.
En effet, adopté le 07 janvier 2020, le nouveau code la presse et de la communication a adopté de nouvelles dispositions qui prennent en compte la situation des nouveaux médias tels que les médias en ligne, les procès dans lesquels sont impliqués les journalistes. Au titre des innovations majeures de cette réforme, on a la mutation des organes de presse en société de presse. Cette nouvelle disposition prend en compte la situation juridique des organes de pesse, l’aspect social des journalistes qui profite aussi bien au journaliste qu’à l’employeur. Ce statut permet à l’entreprise de presse de bénéficier d’une identité juridique et de jouir de ses prérogatives.
Aussi, les employés disposeront d’une sécurité sociale ce qui leur permettront de travailler en toute sérénité. Il est prévu pour ce basculement des organes de presse en société de presse, un délai de 2 ans accordé aux organes de presse pour se conformer à cette nouvelle disposition. De son côté, le Ministère de la communication et des médias a prévu un calendrier afin d’accompagner les structures dans cette nouvelle forme juridique.
Ces réformes devront forcément avoir des répercussions positives comme négatives sur la vie de certains organes de presse. L’atmosphère médiatique au Togo étant des plus compliquée pour plusieurs employeurs. Étant donné aussi que chaque révolution ou réforme fait toujours des victimes, les hommes et femmes des médias vont devoir s’apprêter à avaler la pilule qui, toute de même, ne devrait pas être amère pour tout le monde.
