Un dispositif d’enregistrement à distance expérimenté, est en cours d’expérimentation au Burkina Faso. Cette nouvelle technologie intéresse plusieurs pays sur le continent africain où on enregistre un nombre considérable d’enfant sans acte d’état-civil.
Selon nos confrères de la Croix, ce dispositif innovant, dénommé « iCivil », proposé depuis six ans par les ingénieurs burkinabé Adama Sawadogo et français Francis Bourrières, permet l’enregistrement des naissances à distance.
En effet, lorsqu’un enfant naît, la sage-femme lui remet un bracelet doté d’un code à bulles unique et aléatoire et d’un code QR. Elle entre ensuite les données de l’enfant sur son téléphone portable par le biais d’une application dédiée.
Celles-ci sont transmises au serveur central d’iCivil afin de générer automatiquement l’acte de naissance, qui peut ensuite être retiré dans n’importe quel centre d’état-civil du pays et à n’importe quel moment, sur présentation du bracelet. Le système abolit d’une part l’obligation de faire ses démarches d’état-civil dans sa commune de naissance, et d’autre part le délai légal d’enregistrement de l’acte de naissance.
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