Stupeur, colère, désolation, pouvait-on observer chez les habitants de ce vieux quartier de Lomé, Bè-Kpéhénou, face à la découverte du corps sans vie d’un garçon d’environ un an, ce 24 septembre 2020. Ce drame est survenu selon les témoignages recueillis sur place suite aux remontrances des voisins et du propriétaire de la maison où vivent la victime et sa maman.
Professionnelle de sexe, il a été reproché à la maman le fait d’enfermer son fils seul dans la chambre chaque soir jusqu’au petit matin. Ayant jugé l’enfant trop encombrant, elle a alors décidé de le tuer, déclarent certains riverains. Elle lui assène un coup sur la tête à l’aide d’un bâton, et commet l’irréparable. La mère attendra la tombée de la nuit pour se débarrasser du corps du petit garçon dans un puisard, relatent des témoins.
Des arguments que rétorque la mère de la victime et en même temps auteure du crime au micro de nos confrères de Nana Fm, « j’ai acheté du kome (boule de pâte de mais) à l’enfant ce qu’il a refusé de manger et a préféré son assiette. C’est en voulant le corriger que je lui ai maladroitement frappé sur la nuque et il en est décédé. Prise de peur, je l’ai jeté dans le puisard et le corps est remonté à la surface de l’eau le troisième jour », se justifie la meurtrière.
Le corps sans vie du garçon sera découvert trois jours plus tard par des jeunes du quartier qui jouaient au ballon à quelques mètres du lieu du crime.
Espérons que la justice togolaise et les organisations de défense des droits de l’enfant feront le nécessaire pour que cette mère soit punie conformément aux sanctions prévues par la loi togolaise aux auteurs d’infanticide.
Très affligeante et désolante cette histoire de bébé battu à mort.
Or des gens donnent des millions à la recherche d’un enfant sans succès
Oh quel pays dans lequel nous sommes!!
Au lieu de travail et trouver à manger, elle a préféré livré son corps. Voilà les conséquences.
Paix à ton âme le futur révolutionnaire.