Soudan du Sud / Jouons pour la paix !

Les enfants affectés par le conflit au Sud Soudan à l’exemple de la jeune Agau, 13 ans, apprennent à jouer et à se divertir dans le camp des réfugiés de Melijo, ceci grâce au projet  » Play for Peace « , « jouer pour la paix  » mise en œuvre par Plan International.

Agau, 13 ans, et sa famille, ont fui les combats dans l’État de Jonglei, au Sud-Soudan, et ont été réinstallés dans le camp de réfugiés de Melijo pour les personnes déplacées.

Elle est l’un des 900 000 enfants qui ont été déplacés à l’intérieur du Sud-Soudan depuis le début de la guerre civile en décembre 2013. En outre, 13 000 enfants sont portés disparus ou séparés de leur famille et environ 16 000 ont été recrutés par des groupes armés.thumbnail_photo-article-soudan-du-sud

Agau a été en mesure de s’inscrire à l’école dans le camp en dépit de ne pas avoir reçu une éducation formelle pendant des années. Le Sud-Soudan a la plus forte proportion d’enfants non scolarisés dans le monde. Plus de 50 % ne reçoivent pas d’éducation. Outre les matières académiques, Agau se forme aussi à la consolidation de la paix à travers le projet de plan international. Le projet « Play for Peace » est exécuté dans le camp par Plan International et consiste à échanger avec les enfants dans les zones de conflit en vue de répandre le rire, la compassion et la paix dans le cœur de ces enfants déplacés de guerre.

« C’est amusant. Moi et mes amis l’adorons », dit Agau.  » Je joue à ce jeu à l’école et quand je rentre à la maison, j’invite mes amis du quartier à jouer aussi. C’est un jeu très amusant. »

Sensibiliser les enfants à la promotion de la paix

Le projet de Plan international inculque aux enfants les valeurs d’unité et d’acceptation de la diversité et permet surtout à ces derniers de se soulager du stress et d’être heureux.

« J’ai été en mesure d’aider les élèves à faire face au stress, car beaucoup d’entre eux ont souffert et gardent des souvenirs post-traumatiques qui les empêchent de se concentrer et d’apprendre correctement », a déclaré David Lual, enseignant.

Edwige APEDO

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